mercredi 30 décembre 2015

Derniers réglages

Demain soir, à minuit, je sors de son emballage le symbole de l'année à venir. Elle dort dans son carton depuis ma visite au Louvre en août :
La Victoire de Samothrace.
(en tout petit, hein).
La plus majestueuse des statues qu'on puisse imaginer.
Celle qui te surplombe et te domine et t'emmène dans ses ailes.

2016 sera l'année de la Victoire. Parce que la statuette veillera sur mon bureau, et parce que je réussirai. Quoi ? Tout. J'ai décidé. Et s'il suffisait de le décider pour que ça marche ?

Les derniers ajustements sont les suivants : finir les deux documents qui me serviront de support au fil de l'année.

1) Le tableau mensuel et hebdomadaire.

     En 2016 je lirai un livre par semaine sur des thèmes variés mais tous liés à l'écologie, la frugalité, la simplicité, le mieux-être. J'ai réparti les efforts.
     Chaque mois commencera par un tome de La Petite Maison dans la prairie. Pas la niaiserie télévisuelle kitsch : les livres. La vraie histoire. Le pilier de mon enfance.
     Chaque semaine comportera donc un livre à lire, un défi à relever, une chanson à apprendre par coeur. Le livre et la chanson m'occuperont tant que je n'aurai pas une seconde pour penser à ce que j'aurais pu dépenser... et puis ce sont des choses que j'aime faire sans en prendre suffisamment le temps. Le défi est associé au livre. Par exemple en 2e semaine on a Walden, de Thoreau : j'en profiterai pour commencer le cahier dans lequel je listerai tous nos achats alimentaires de l'année. Pour savoir enfin combien on mange de pain / pommes / gâteaux / lardons par an !

2) Le Vision Board

     Une planche d'image et texte synthétisant tout ce que je veux mettre en place cette année. A peine ébauchée, elle sera faite au fil des jours début janvier je pense. J'avais le projet depuis longtemps mais n'ai trouvé la forme qui me plaise que la semaine dernière : dans le blog Light By Coco, c'est exactement ce qui me va.

     Bientôt le début ! je me sens au bord d'une vie de défis et ça me donne de l'énergie... c'est ce que j'aime avec les changements d'année :)

lundi 21 décembre 2015

Bougonne

     Pourquoi suis-je toujours plus bougonne en vacances ?
     Cela paraît absurde. Vacances, détente, plus ces horaires serrés qui font courir le matin et dire pour la huitième fois de suite aux enfants qu'il faut finir sa tartine / arrêter de se cacher dans le bureau / monter en voiture. J'adorerais savoir faire autrement, ne pas leur dire de se dépêcher, mais l'aîné est capable de rester cinq minutes une tranche de pain à la main, en suspension au-dessus du bol, et je prends beaucoup sur moi, déjà. Le réveiller plus tôt ? Dix minutes de suspension. Pas sûre de résoudre le problème.
     Et je ne suis pas patiente. Pas du tout.
     Au travail, si, je peux. Normal : c'est mon travail. Je me dois de répéter, rectifier, accepter. Mais tout mon stock de patience est épuisé quand j'arrive à la maison.
     Pareil pendant les vacances : tout m'impatiente.
     La réponse est peut-être là : je suis une grande malade.
     Disons qu'un malade lucide a au moins une chance de guérison...
     Et puis voilà. Je suis ce que je suis. Ni meilleure ni pire qu'une autre. Il y a juste un peu - beaucoup de travail pour arrondir les angles... Le but étant non pas de sembler plus gentille et polie mais plutôt, fondamentalement, d'être plus sereine.
     Jours sans râler : depuis le 12, ça nous fait... mmm... dix jours ! Je ne compte pas les râleries intérieures, le score serait moins brillant.
   

dimanche 20 décembre 2015

On ne dirait pas comme ça

Je reste muette mais l'année de la frugalité se prépare.
CERTES d'une façon légèrement paradoxale.

Soyons claire : ce mois-ci, j'ai dépensé le PIB du Botswana en livres, cadeaux divers et fringues. C'est dire si la situation est anormale. Des vêtements ! Moi ! Acheter des vêtements ! Je n'aime pas ça et le fais si rarement que même mon homme, très peu soucieux de la mode, doit se renouveler plus vite.
Mais voilà. Je dépense dix fois plus mais ensuite calme plat. Et même comme ça,  je sélectionne et rationne.
     Coefficient de vertu ce mois-ci : zéro sur cent. La technique de l'écoeurement :) .

lundi 7 décembre 2015

Bon, d'accord.

Le silence radio aurait pu signifier que j'avais traversé cette dernière période sans aucunement râler et que je touchais les 21 jours du bout des doigts.
Pas exactement. J'ai râlé. Une fois, deux fois. En même temps c'est agaçant cette brave dame qui MET SA CEINTURE DE SÉCURITÉ au stop au lieu d'avancer : quoi?? Elle roule sans ceinture alors? Et elle me bloque au stop juste quand la voie est libre ?
Après un mois d'efforts, je confirme. Râler n'a aucun intérêt.  Les gens visés se sentent juste agressés. Vous exprimez votre désaccord ou votre mal - être,  l'entourage vous regarde juste comme un emmerdeur.  Râler n'est PAS un moyen de communication. C'est un aveu d'échec dans la communication.
Et j'en suis donc à J7. J'ai recommencé au premier, tellement plus facile pour compter que je n'ai pas le droit de craquer !