vendredi 21 octobre 2016

Quand ? Comment?

Je n'ai pas envie de frugalité ces temps - ci.  Au contraire ! L'arrivée prochaine du petit dernier me perturbe. C'est comme s'il me fallait assouvir besoins et envie avant qu'il naisse. J'ai conscience de l'absurdité de cet instinct. Je tente de limiter la casse, de repousser les dates d'achat. De me fixer des seuils. Mais face à l'inquiétude, les barrières tiennent moins. Quelle importance de se limiter, en proportion de...
     De quoi ? Du risque?  Du danger ?
     En vérité je suis une flippée de l'accouchement. Cette étape que quelques - unes adorent (si si ! J'en connais ! Comment font - elles ?), je la redoute. Entre une peur de tout ce qui a trait au médical et celle d'avoir mal, la voie est étroite. J'assume cette difficulté en ayant voulu un troisième enfant, mais c'est vraiment parce qu'il le faut ! On m'aurait proposé une livraison par Chronopost, j'aurais pu être tentée. ..
     S' ajoute cette fois la probabilité d'une césarienne. Le bébé est en siège depuis trois mois, sans faiblir. Perspective d'une manoeuvre bientôt - sûrement douloureuse. Ou bien césarienne. Pas d'autre choix dans ma clinique de proximité. Pour quelqu'un qui a refusé la péridurale deux fois à cause de la grosse aiguille...cela reste une concession de taille.
     Mais la vie choisit. Les choses se passeront comme elles le pourront. Et après, plus rien de cela n'aura d'importance. Ce sera mon dernier enfant, je le sens. Allez ! Plus qu'une fois !Une souffrance échangée contre une existence à voir éclore. Pas si cher payé après tout. D'ordinaire la souffrance n'offre rien en échange.
     Pas souffrance,  dirait Tara Brach. Douleur. Elle ne serait souffrance que si je m'apesantissais sur eelle.
      Douleur. Elle traversera. L'enfant la transcendera.

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