lundi 23 octobre 2017

Menus

    Cette fois, ça y est. Nous avons franchi le pas.
    Après avoir bien senti que l'étape était cruciale, mais sans me résoudre à m'y mettre jusqu'à présent, j'ai décidé que nous établirions les menus pour la semaine, ensemble l'homme et moi, et que cette liste serait la base de notre liste de courses.
    Basique non ? Pas vraiment. Je déteste, DETESTE, DETEEEEEESTE planifier les menus. C'est un casse-tête insupportable pour moi, prendre en compte le contenu du placard / frigo / des bocaux / du congélateur, la géométrie variable des personnes qui mangent / ne mangent pas là / ne savent pas jusqu'à la dernière minute / changent d'avis, les goûts de chacun car le moyen adore ça / le grand déteste / la semaine d'après ils changent d'avis (parfois), bref. J'avais la désagréable sensation que tout ça me retombait dessus. C'est toujours moi qui me retrouver à devoir faire à manger le soir. Oui, parce que quand l'homme s'en soucie, il est généralement 19h35 et heureusement que j'ai pris les devants. Ne parlons pas du petit pour qui il faut préparer des petits pots, qu'il mange (bonne nouvelle) à un rythme bien plus ferme que ses grands frères au même âge, il faut donc renouveler souvent (mauvaise nouvelle).
    Cet été j'ai protesté. Laissé mon homme se débrouiller une semaine seule "dans ma peau", devant gérer les courses, la nourriture et la vaisselle. Soyons claire: je n'ai jamais dit que tout ça DEVAIT me retomber dessus. Mais trois enfants et trois congés mat, voire parentaux sont passés par-là, et étrangement, à chaque fois que je reprenais le travail, le rythme confortable de "maman est à la maison et s'occupe de tout" restait latent. J'ai mis le holà. Pas question de laver l'assiette de mon homme quand il était seul là le midi et qu'il la déposait gentiment dans l'évier. (Il ne le fait plus. Je lui arracherai les yeux s'il recommence. Il fait bien plus attention à présent).
    Pour les menus, j'aime bien plus avoir un planning que non, ça allège vraiment la charge mentale, mais je déteste le préparer. Je n'aime pas non plus le syndrome du "le lundi c'est ravioli". Trop mangé toujours la même chose chez mes parents. La solution intermédiaire que j'ai trouvé c'est ça :


Un planning hebdomadaire avec trois propositions de plats pour chaque soir, en moyenne, et assez de marge donc pour ne pas manger toujours la même chose d'une semaine à l'autre. Cette feuille sert juste de base de réflexion, aucun problème à décider de prévoir autre chose, mais c'est beaucoup plus facile de décider que ce midi-là on cuisinera de la moussaka même s'il est écrit "porc au caramel", que de le décider quand rien n'est écrit du tout. Allez comprendre.
    L'homme trouve inutile de prévoir à l'avance entrées et desserts, "on verra bien", mais j'insiste à chaque fois car ne pas prévoir signifie acheter bien trop d' "au cas où". Souvent on ne mange pas du tout ce qui était prévu. Peu importe. Je n'ai pas à me casser la tête : ou bien je suis le planning, ou quelque chose s'impose à moi plus nettement (un reste, une envie). Pas obligée de réfléchir. 
    La 2e étape est donc de choisir parmi cette feuille et le mettre au propre. Sur ce support :



Un cadre photo format A4. Un tableau hebdomadaire glissé dedans. Un feutre à tableau blanc. C'est tout simple, ça traîne / trône dans la cuisine depuis longtemps, mais à présent on s'en sert vraiment. Bon, un peu moins cette semaine… vacances… relâchement… peu importe on part quelques jours et plus besoin de cuisiner ! alleluia !

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