mardi 9 janvier 2018

Panne

     Samedi soir, au moment où le compteur passait en heure creuse, il a disjoncté. Même topo dimanche soir. On avait identifié le fautif : le chauffe-eau. Mais cette fois, impossible de le relancer.
     Nous voilà donc avec un chauffe-eau en panne. Pas de quoi hurler à la mort. On est en France avec de l'eau courante, de quoi chauffer à la bouilloire. Je fais la vaisselle à la main, et j'ai un peu galéré, mais bon, on se débrouille. Pour les bains de ce soir, il restait une partie d'eau encore chaude dans le ballon, et on a complété avec de l'eau chauffée sur le poêle à bois. Quelle bonne idée on a eu d'acheter un poêle à bois avec plaque de cuisson dessus. On n'y cuit à peu près jamais rien mais la plaque sert de trappe et permet de recharger les bûches deux fois plus facilement, et en cas de problème, on peut toujours chauffer à l'ancienne. 
     D'après le chauffagiste, la résistance est morte (vive la France). Deux solutions : réparer ou remplacer le ballon complet. Il a dix ans et vit en milieu calcaire, le pauvre. Solution bien plus coûteuse et moins écologique a priori, encore faut-il pouvoir pondérer avec l'économie supposée d'électricité si on remplace par un modèle moins énergivore.
     Les circonstances nous ont aidés à choisir : on va faire réparer. Presque cinq fois moins cher et le remplacement serait pour un ballon d'eau chaude plus petit. Or celui de 250 litres n'est pas de trop avec une famille de cinq, voire six, voire sept ou huit quand les grands sont là et accompagnés.
     En attendant, j'ai fait chauffer une marmite sur le poêle à bois en pensant avec émotion à La Petite maison dans la prairie (le livre) et à ces générations passées qui se baignaient une fois par semaine, dans un tub en métal ou en bois, l'un après l'autre dans la même eau, le plus petit finissant souvent la marche dans une eau probablement trouble et totalement refroidie. Et j'ai apprécié mon confort. Quel luxe !

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